Sainte Joséphine Bakhita et la traite des personnes
Le 8 février est la fête de Sainte Joséphine Bakhita, une Soudanaise qui, kidnappée enfant, a été vendue comme esclave. C’est la Journée internationale de prière et de réflexion contre la traite des personnes.
Enfant de neuf ans, Bakhita est kidnappée et vendue comme esclave. Les coups et les abus font partie de son quotidien avec les humiliations physiques et morales. Finalement, elle est achetée par un consul italien qui l’emmène dans sa famille où elle reçoit gentillesse et respect. Elle découvre Dieu et devient une soeur canossienne. Elle consacrera sa vie à partager son histoire de délivrance de l’esclavage et à réconforter les pauvres et les souffrants. Elle a été canonisée par Jean-Paul II en 2000.
Selon les rapports, plus de 30 millions de personnes dans le monde sont réduites en esclavage. L’Asie, le Pacifique et l’Afrique subsaharienne sont les régions où le plus grand nombre de personnes souffrent de différentes formes d’esclavage et de traite des personnes. Des femmes, des hommes et des enfants sont vendus pour la prostitution, le travail forcé et l’armée. Certains sont contraints au mariage ou à la mendicité et font l’objet de trafic de vente d’organes ou de bébés. La traite à des fins d’exploitation sexuelle et de travail forcé est l’une des activités les plus lucratives au monde, un fléau qui prive tant d’êtres humains de leur dignité.
Le 8 février, rejoignons les catholiques du monde entier dans la prière et la réflexion contre la traite des personnes. Par la prière, puissions-nous non seulement réfléchir sur les expériences de ceux qui ont souffert, mais aussi réconforter, renforcer et aider à autonomiser les survivants.