Sr Francine Maas, Winooski, Etats-Unis
L’animation missionnaire et vocationnelle continue à travers toutes nos vies à être un aspect essentiel de notre appel missionnaire. Cependant, selon moi, elle prend un aspect différent dans le vécu de nos vies.
Aujourd’hui, à l’âge de la retraite, je ressens plus que jamais l’appel à la mission dans tout ce que je suis et dans tout ce que je fais. Je prie pour qu’au moins quelques-unes des personnes âgées avec lesquelles je vis et les membres de notre personnel soient touchés par Jésus à travers moi. C’est cela la mission !
En ce qui concerne l’animation vocationnelle, pour vous dire la vérité, en tant que plus jeune SMNDA américaine, à 77 ans, je ne ferai pas d’animation vocationnelle dans l’espoir que de jeunes Américaines rejoignent la congrégation. Cependant, si l’une d’entre elles » frappait à notre porte « , je l’accueillerais, l’écouterais et lui expliquerais tout pour l’aider à discerner son chemin.
Elle aurait le droit de connaître notre réalité. Si elle me le demandait, je lui présenterais d’autres options en fonction de ce qu’elle m’aurait confié. À partir de là, tout serait entre les mains du Seigneur.
S’occuper des vocations africaines est une autre affaire. Je partage avec mes sœurs tout ce que j’entends au sujet de nos jeunes femmes en formation et je suis celle qui veille le plus à ce que nous priions pour les vocations, chaque semaine.
Lorsque j’ai été nommée à la communauté d’Arusha en septembre 2017, avec l’approbation des autres formatrices, j’ai initié une sorte de réseau, une liaison entre les SMNDA plus âgées et expérimentées et les postulantes… un lien de correspondance et de prière.
Certains de ces liens ont eu un réel succès, se poursuivant jusqu’à aujourd’hui, entre des sœurs devenues amies. D’autres n’ont pas duré parce que des personnes n’ont pas suivi la correspondance, ont quitté la congrégation ou ont été rappelées par le Seigneur.
N’étant plus à Arusha, je continue à offrir ce service de recherche de sœurs intéressées par ce type de relation, car je pense que c’est une belle façon de réunir les générations parmi nous. C’est un service que je suis heureuse de rendre.