Sr Margret (à gauche) avec la journaliste qui l’a interviewée
Partage de Sr Margret Tovar, Trier, Allemagne
Le 1er mai 2024, l’anniversaire de mon cousin a été célébré dans un cadre splendide près de Francfort-sur-le-Main. Dans son invitation, il avait demandé qu’au lieu de cadeaux, les gens fassent des dons pour le travail missionnaire des Soeurs Blanches.
Lors de la réception dans le parc du club de golf, j’ai eu une conversation avec une journaliste qui voulait en savoir plus sur notre communauté et nos différentes activités en Afrique. Durant son discours, mon cousin a, entre autres choses, brièvement mentionné notre mission en Afrique et m’a demandé de dire quelque chose à ce sujet.
J’ai donc demandé à mon cousin d’inviter cette dame à m’interviewer, au moment où tout le monde attendait le dessert. Aussitôt dit, aussitôt fait.
- J’ai parlé de la fondation de la Congrégation en Algérie par le Cardinal Lavigerie et répondu à des questions sur notre habit religieux ;
- J’ai souligné notre relation fraternelle avec le peuple musulman ;
- J’ai mis l’accent sur les soins apportés aux soeurs âgées et malades dans les centres de soins,
- J’ai évoqué nos jeunes soeurs africaines et la fondation de 22 communautés religieuses locales, conformément à ce que disait notre
fondateur
« en Afrique, le travail durable sera fait par les Africains eux mêmes ».
J’ai brièvement évoqué trois de nos projets actuels: la formation des filles et des femmes à Butare, au Rwanda ; le travail dans le camp de réfugiés d’Ukusijoni, en Ouganda, l’accueil des enfants et des femmes victimes d’exploitation sexuelle à Malindi, au Kenya.
Les invités ont dans leur majorité manifesté leur approbation et une grande satisfaction, lorsque j’ai mentionné que, pour la première fois, nous avions une supérieure générale africaine. Je crois que nous pouvons « semer » partout, faire connaître notre charisme et laisser au Seigneur de la moisson le soin de décider quelles graines porteront du fruit. En Allemagne, comme dans la plupart des pays européens, nous ne sommes connues que comme des religieuses âgées et très âgées dans des établissements de soins, et je suis donc heureuse d’avoir partagé et suscité l’intérêt pour ce que nous sommes aujourd’hui et d’avoir fait connaître notre site web.
Après la fête, une dame m’a appelée pour me dire qu’elle aimerait venir à Trier et poser beaucoup de questions sur notre Congrégation. Une autre dame a envoyé un message WhatsApp disant
« C’était une belle journée, l’entretien avec vous m’a touchée et fascinée, ainsi que le calme, l’harmonie et le bonheur dont vous rayonnez ».