Le pape s’élève contre la prostitution « maladie de l’humanité »
« N’importe quelle forme de prostitution est… un acte criminel, un vice répugnant qui confond faire l’amour et soulager ses instincts en torturant une femme désarmée », écrit le pape François dans la préface du livre « Femmes crucifiées »de don Aldo Bonaiuto. Il condamne cette « maladie de l’humanité ». Le pape souligne qu’ « une personne ne peut jamais être mise en vente » et invite à « combattre efficacement l’exploitation et l’humiliation de vies innocentes ». Il exhorte à aider « nos sœurs infortunées » et « empêcher que l’iniquité du monde retombe sur les créatures les plus fragiles et sans défense ». Préface du pape François Quand, durant l’un des Vendredi de la Miséricorde de l’Année extraordinaire, je suis entré dans le foyer d’accueil de la communauté Papa Giovanni XXIII, je ne pensais pas que j’allais trouver à l’intérieur des femmes si humiliées, brisées, éprouvées. Réellement des femmes crucifiées. Dans la pièce où j’ai rencontré les jeunes filles libérées du trafic…
Sainte Joséphine Bakhita et la traite des personnes
Sainte Joséphine Bakhita et la traite des personnes
Le 8 février est la fête de Sainte Joséphine Bakhita, une Soudanaise qui, kidnappée enfant, a été vendue comme esclave. C’est la Journée internationale de prière et de réflexion contre la traite des personnes.
Le sœurs soutiennent les migrants nigériens traumatisés par le trafic
par Patrick Egwu Publié dans « Global Sisters Report » Mai. 30, 2019 Note de la rédaction : Global Sisters Report se concentre sur les efforts des sœurs pour mettre fin à la traite des êtres humains alors que Talitha Kum, le réseau international de lutte contre la traite des religieux, célèbre son 10e anniversaire et lance sa campagne Nuns Healing Hearts. La série spéciale se déroulera périodiquement jusqu’en septembre, lorsque Talitha Kum tiendra sa première assemblée générale. Depuis sa création en 2014, GSR a consacré une section de sa couverture aux sœurs qui, de diverses manières, luttent contre la traite des êtres humains. Lisez toute notre couverture. Gloria Omoresewua n’était qu’une adolescente en 2003, lorsqu’une femme nigériane l’a amenée en Espagne et qu’elle a été forcée de se prostituer. Omoresewua a conclu un accord avec la femme, qui lui avait promis une vie meilleure en Europe : Omoresewua devait…
Nous n’avons jamais pensé que cela se passait près de nous
Le 7 février, nous avons célébré une veillée de prière sous le thème Migrations sans traite humaine. Le comité contre la traite des êtres humains, auquel appartient Sr Angela de la communauté de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, a réfléchi sur la façon de sensibiliser la population à la réalité de la traite des êtres humains dans le pays et dans le monde. Elles ont invité un jeune homme à raconter son histoire de traite des migrants dans la région, pour montrer que la traite est une réalité dans notre région et à appeler à lutter contre elle. Le partage d’Issa du Mali et de Yao de Côte d’Ivoire, sur leur expérience d’être trafiqués, la souffrance et la torture vécues dans le désert, étaient touchants et douloureux. On avait proposé à Yao de vendre du cacao, pour trouver une meilleure vie en Italie. Mais l’argent a été pris,…
Femmes avec les femmes- victimes du trafic humain
Après plusieurs années passées en Afrique (en République Démocratique du Congo, en Ouganda, au Mozambique) Sr. Begoña Iñarra, Sœur Missionnaire de Notre Dame d’Afrique, Espagnole, a été envoyée en mission à Paris, où elle travaille pour l’organisation Aux Captifs, la Libération, qui aide les femmes à se sortir de la prostitution. La sœur est aussi membre de RENATE, Réseau Religieux en Europe contre le Trafic et l’Exploitation. Un beau rêve d’un bon travail à l’étranger devient souvent un cauchemar Au total, vous avez passé plus de 20 ans en Afrique. Quand vous voyez le nombre croissant d’Africains qui essaient de venir en Europe maintenant, et quand vous voyez combien de femmes finissent victimes de la traite des êtres humains, qu’en pensez-vous ? Les pauvres ont toujours quitté leur pays à la recherche d’un avenir meilleur. Mais les Africains qui partent maintenant ne sont pas les plus pauvres. Ils doivent avoir…
20 février, journée mondiale de la justice sociale
Le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, est pour les deux Instituts fondés par le Cardinal Lavigerie, la Journée annuelle de prière et de réflexion sur l’esclavage moderne. Le thème pour 2016 est: « Mettre la lumière sur l’esclavage moderne ». Comment s’informer sur les esclavages modernes ? Trouver dans votre ville ou pays des organisations qui travaillent contre l’esclavage moderne et contre la traite des êtres humains et entrer en contact avec elles pour voir comment vous pouvez collaborer pour éradiquer l’esclavage moderne. Il y a des réseaux de religieux/ses contre la traite des êtres humains dans 70 pays, en lien avec Talitha Kum. Connaissez-vous ceux qui sont dans votre pays ? Pourriez-vous collaborer avec eux ? Apprendre des indices pour vous aider à identifier une victime potentielle de la traite et voir ce qui peut être fait. Découvrir votre empreinte d’esclavage et vérifier les marchandises produites…
Sainte Bakhita, patronne des personnes kidnappées et des victimes de la traite
Joséphine naît en 1869 au Sud Soudan. Elle vit avec ses parents, 3 frères et 4 sœurs à Olgossa, un petit village du Darfour, près du Mont Agilerei. La première peine qu’éprouve Joséphine, c’est quand ceux qu’elle appelle « négriers », en réalité des membres de tribus arabes qui faisaient le trafic des esclaves, enlèvent sa sœur aînée : « Je me souviens encore, raconte-t-elle en 1910, combien Maman a pleuré, et combien nous avons pleuré nous aussi ». Un jour, entre 1876 et 1877, elle subit le même sort que sa sœur : on l’enlève et la porte au loin. « Je ne pensais qu’à ma famille, j’appelais Papa et Maman, avec une angoisse dans le cœur impossible à décrire. Mais personne, là-bas, ne m’écoutait ». Vendue comme esclave à plusieurs reprises sur les marchés de El Obeid et de Khartoum,…
Esclavage, des jeunes femmes en chemin vers l’Europe
Dans les « quartiers chauds » des grandes villes européennes où se pratique la prostitution, on rencontre des jeunes femmes nigérianes très jeunes, dont le nombre augmente constamment. La plupart viennent de l’état d’Edo au sud du Nigéria. Trois éléments contribuent à faire rentrer ces jeunes femmes dans les réseaux de la traite humaine : leur désir d’aller en Europe pour travailler et aider leur famille, le manque de moyens économiques pour entreprendre ce voyage et les difficultés pour rentrer dans la forteresse qu’est devenue l’Europe. Sans toujours le vouloir, deux ou trois jours après leur arrivée on les rencontre dans les lieux de prostitution les plus défavorisés : les bois, les parcs, le long des routes ou dans certaines rues de mauvaise renommée… Par les rencontres avec ces jeunes femmes et les personnes qui les accompagnent, j’ai appris leur route d’exil et ce qui rend si…