Les ‘périphéries internes’, vous connaissez ?
Un vrai village ! Il y aura bientôt 30 ans que les réalités contextuelles ont amené les Soeurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique dans un édifice de 12 étages appartenant aux sœurs de la Providence du Canada : un vrai village ! Actuellement ce sont 200 sœurs âgées de 80 ans et plus qui s’y retrouvent, venant de congrégations différentes, 16 féminines et une masculine. Elles s’y côtoient partout : chapelle, corridors, cafétéria, infirmerie, terrain extérieur. D’où le nom de Carrefour Providence. La plupart vivent cette situation avec un courageux sens d’adaptation, beaucoup de fraternité et d’ouverture, tout en déclarant : «On n’est plus chez-nous». Oui, c’est la réalité qu’il faut bien admettre. Les sœurs des différentes congrégations partagent certaines tâches rémunérées ou non, aidant au bon fonctionnement de la résidence avec les quelques 200 employé-es laïques qui assurent les services essentiels. Le Pavillon Providence, une périphérie à l’intérieur du…
Donner le meilleur de nous-mêmes
A Málaga nous sommes six sœurs. Toutes, selon nos possibilités nous répondons aux appels que nous percevons dans notre milieu et en lien avec le charisme des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique. Nous tâchons de donner le meilleur de nous-mêmes pour que le Règne de Dieu grandisse. Lola et Juanita vont chez les sans-logis recueillis dans une maison de Caritas. Elles sont contentes de pouvoir rencontrer ces personnes et s’intéresser à leur vie. Féli, donne des cours d’espagnol à des femmes immigrées dans un quartier à la périphérie de la ville. Elle est heureuse de partager sa foi surtout par le témoignage. Carmen prête des services dans une ONG Oxfam Intermom qui lutte pour la justice et les droits universels. Josepha s’occupe des immigrés, des malades et participe à l’œuvre de la Caritas paroissiale. En ce qui me concerne je fais partie des services généraux de Caritas Diocésaine et je…
Deux fois surprises par l’Esprit !
En travaillant notre nouveau projet apostolique, notre communauté de Winooski a été agréablement surprise par ce qui s’est passé. Nous sommes sept sœurs, chacune avec son caractère et sa personnalité propre, et nous trouvons souvent difficile de nous entendre … Certaines d’entre nous sont autonomes et d’autres requièrent des soins. Cependant, une sœur a suggéré qu’il valait mieux avoir un nouveau mot portant un nouvel accent. Après un moment, elle proposa le mot ESPÉRANCE qui devenait pour elle très significatif. L’idée fut contagieuse. C’était comme si passant d’une à l’autre, chacune l’acceptait, et cela nous conduisit naturellement à « devenir une Messagère d’Espérance ». Consensus général ! Nous pouvions presque sentir l’Esprit qui précisait à chacune le sens que cela prendrait pour elle. L’une dit que cela ne pourrait être que selon ses propres dons et la force reçue de Dieu de jour en jour. Une autre a estimé que…