Les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique et le BURKINA FASO : 100 ans d’histoire commune, 1912-2012 !
« Je suis fière… Avant de commencer, je voudrais rendre grâce à Dieu pour tous les bienfaits réalisés au Burkina et en Afrique à travers cette dynamique Congrégation des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique.
Je suis animée par un sentiment de joie et surtout de reconnaissance. Le Seigneur a fait pour nous des merveilles, Saint est son nom. Oui, quelle joie pour moi en tant que novice des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique et Burkinabé de pouvoir vivre cet événement si important pour notre Congrégation et pour toute l’Eglise-famille du Burkina Faso.
Cela a été vraiment une surprise et un honneur de porter l’habit des Sœurs d’autrefois et de monter à cheval. Ainsi je représentais une de ces 8 sœurs qui, un jour, ont accepté de tout quitter et, au péril de leur vie, pour venir continuer la Mission du Christ au Burkina Faso.
Le 17 décembre 2011 restera une date inoubliable pour moi. Dès 6h30 les Sœurs étaient disponibles pour nous aider à mettre notre habit. Après l’avoir revêtu, je me trouvais vraiment belle ! Personnellement, j’ai choisi le nom d’Elise qui est une des 8 premières Sœurs.
Les étapes de la paraliturgie qui m’ont vraiment touchée : C’est la lecture de la lettre de Monseigneur Lemaître demandant l’aide des Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique pour la Mission en pays Mossi. Ainsi quel accueil ! J’ai constaté que ce n’était pas du théâtre, mais tout se passait dans un esprit de prière et de recueillement. La présence de l’archevêque de Koupela, des prêtres, des Sœurs ainsi que la foule et le son du tam-tam faisaient vraiment mémoire de l’arrivée des Sœurs.
Pendant la Messe j’avais un sentiment de fierté d’entendre les novices des SIC (Soeurs de l’Immaculée Conception) chanter l’historique de l’arrivée des Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique ainsi que le début de l’Eglise au Burkina Faso. Une des paroles de l’archevêque qui m’a touchée, c’est lorsqu’il a dit que les Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique, d’une certaine manière, ont eu l’attitude de Jean Baptiste. Ainsi, elles ont accepté de s’effacer pour que l’Eglise locale prenne toute la place nécessaire pour s’épanouir.
L’engagement définitif de Valérie Kabore dans la congrégation a été pour moi un moment de grande émotion. Cela est vraiment un signe et un appel aux fils et aux filles du Burkina Faso d’accepter de tout quitter pour aller ailleurs à cause de la Mission du Christ.
Ce que je garde comme un trésor et qui pourra m’aider dans mon cheminement, c’est la foi, le courage et l’amour de Jésus qui animaient ces 8 Sœurs. À cause de l’Évangile, elles ont tout enduré pour étendre le Règne de Dieu.
Je prie ces huit Sœurs et toutes les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique qui nous ont précédées, ainsi que le Cardinal Lavigerie et Mère Marie Salomé , d’intercéder pour nous afin que l’amour que nous avons pour notre Seigneur Jésus puisse croître davantage au quotidien. »
Nathalie, novice burkinabé