A la suite du Christ, l’interculturalité est possible, même si pour le monde c’est une folie.
Dans notre famille SMNDA – Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique – et dans le monde individualiste, matérialiste et égoïste d’aujourd’hui, nous trouvons que l’interculturalité est un signe prophétique. Venant de différents pays du monde et malgré nos différences, nous partageons la même vie. C’est vraiment un témoignage.
Il arrive par exemple que deux sœurs soient originaires de pays en guerre l’un avec l’autre, mais par le Christ qui nous rassemble, nous vivons dans la communion et la paix. Quoi de plus prophétique ? Dans notre entourage les gens s’étonnent de voir une européenne et une africaine vivre ensemble et de plus s’appelant « sœurs ». Les gens nous disent « Où est-ce que vous vous êtes rencontrées et comment êtes-vous des sœurs ? C’est incroyable ! » – « Oui, ». A la suite du Christ l’interculturalité est possible, même si pour le monde c’est une folie.
Nous nous appuyons sur cette parole du pape François :
« Que vous sachiez créer d’« autres lieux » où se vive la logique évangélique du don, de la fraternité, de l’accueil, de la diversité, de l’amour réciproque…ces lieux doivent devenir toujours plus le levain d’une société inspirée de l’Évangile, la « ville sur la montagne » qui dit la vérité et la puissance des paroles de Jésus. »
Nous réaffirmons que là où nous sommes, pour nos familles et pour le monde, notre vie communautaire interculturelle est un signe prophétique. A la lumière de la foi !
Les novices à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
Goreth Nicimpaye (Burundi), Bénédicte Kavira (R.D.C.), Alicja Toton (Pologne), Digne Nahimana (Burundi), Aurélie Dushime (Burundi), Magdalena Orczykowska (Pologne)