Le samedi 8 juin, à Nouakchott, nous avons invité certains de nos amis, collaborateurs et paroissiens chez nous en communauté pour participer à une rencontre de partage et de sensibilisation contre la migration, le trafic et la traite des êtres humains. Nous étions 22 participants. Comme il y avait aussi 17 enfants qui étaient présents avec leurs parents, une de nos paroissiennes s’est occupée d’eux avec des jeux et des chants.
Pour la session nous avions deux personnes ressources :
Mme Fofana Dikel, chargée de projet migration à Caritas Mauritanie, nous a parlé de la migration en commençant par définir ce mot, à donner les différents types de migration pour finir par quelques exemples concrets de ce qui se vit en Mauritanie et tous les dangers de l’immigration clandestine.
Notre Sr Begoña Iñarra, qui est intervenue par zoom de l’Espagne, a souligné les aspects généraux de la traite des êtres humains,
comment détecter des possibles victimes de la traite,
comment agir envers elles,
quelles organisations travaillent contre la traite dans les pays de destination où elles vont.
Le tout était bien préparé dans un Powerpoint qui a été projeté.
Pendant cette rencontre, nous avons été enrichis par le partage des informations sur la réalité de la migration, du trafic et de la traite des personnes. Nous étions tous et toutes informés et confirmés sur l’urgence d’être tous sensibilisés aux dangers et aux conséquences de ces fléaux. Mme Fofana et sr Begoña ont aussi parlé des moyens de prévention et d’assistance aux victimes.
Mme Fofana a apprécié le dévouement de tous les participants et nous a encouragées à continuer avec cet élan pour sensibiliser et surtout sauver des vies. Tout le monde était touché par le contenu de cette rencontre.
Les interventions de nos deux personnes ressources, les échanges entre participants, le partage d’expériences et de connaissances et les diverses questions ont contribué à une meilleure compréhension des enjeux et des défis liés à ces fléaux. L’importance d’une action collective et d’une mobilisation citoyenne pour lutter contre ces pratiques inhumaines a été soulignée. A la fin de la rencontre, nous avons pris une photo de famille afin d’immortaliser ce moment de partage.
Nous avons prié pour toutes les victimes de ces fléaux et partagé le repas familial tous ensemble. Puis, chacun est rentré chez-soi après avoir été envoyé à partager ce qu’il a appris.