La communauté de Hydra en Algérie, partage son vécu de ce mois à l’ombre du Coronavirus sur les thèmes de notre dernier chapitre : « Porteuses d’Espérance écoutons la voix de l’Esprit, avançons ensemble vers les périphéries »
Porteuses d’Espérance :
Cultiver et rayonner cette Espérance a consisté durant ce confinement à :
Prendre plus de temps pour la prière personnelle et communautaire vivant ainsi une mission d’intercession ;
Maintenir un rythme et une régularité entre travail, détente, réunions et récollections communautaires ;
Choisir quelles informations suivre ;
Faire face personnellement et ensemble à la solitude liée à la distanciation sociale ;
Développer la créativité dans la décoration, la cuisine, la prière…
Faire régulièrement du sport pour gérer ses énergies et tensions ;
Tenir des conversations qui donnent vie et qui entretiennent des énergies positives ;
Vivre la compassion et l’entretenir au quotidien.
Le défi majeur : vivre dans la sérénité sans sombrer dans la psychose surtout face aux nouvelles/informations sur la progression de cette pandémie dans le monde et l’hécatombe qu’elle cause.
Ecoutons la voix de l’Esprit
C’est choisir de vivre dans le moment présent et jouir d’aujourd’hui ;
C’est vivre nos temps de prière personnelle et communautaire avec une nouvelle profondeur ;
Ce fut de vivre la Semaine Sainte et les célébrations pascales en communion profonde avec ‘notre Eglise diocésaine’ et l’Eglise universelle à travers les moyens de communication modernes. Les homélies et gestes forts posés par le Pape François nous ont inspirées, interpellées et stimulées ;
Ce fut (pour deux d’entre nous) de vivre la retraite offerte en ligne par les Pères jésuites de la Maison Ben Smen ;
C’est entendre, voir et partager les informations des différents médias avec discernement ;
Enfin, c’est de se reconnecter avec la nature : prendre soin de notre petit jardin, contempler la vie resplendissante dans ces plantes, fleurs, insectes ; écouter le chant matinal des oiseaux ; goûter le silence !
Avançons ensemble vers les périphéries :
Ce temps de confinement est comme un temps pour faire face à nos propres périphéries, aller aux périphéries de notre vie en communauté : accepter nos santés fragiles, vivre la solitude, vivre le manque avec sérénité et surtout se tourner vers les autres, les plus vulnérables.