Les participantes du chapitre post-capitulaire de l’ECA avec les soeurs du Conseil général, Sr Jeanne d’Arc Ouattara et Sr Gosia Popławska, l’économe générale, Sr Marie-Alice Terrattaz et les facilitateurs, Sr Selina Wavinya, Sister of Mercy et P. Yago Abeledo M.Afr.
De notre sœur Anna Apolinary Massawe, depuis Kampala
Notre chapitre post-capitulaire, qui rassemblait des sœurs de différentes communautés de l’ECA avec nos responsables d’Entité et de Congrégation, s’est déroulé à Lourdel House à Kampala (Ouganda), du 27 octobre au 2 novembre 2023. Nous rencontrer, en soeurs d’une
même famille, fut enrichissant et vivifiant.
Pendant la messe d’ouverture, le Père Richard Nnyombi, M.Afr., nous a rappelé que nous étions réunies pour regarder avec gratitude la façon
dont nous avions vécu notre mission au cours des années passées et pour envisager l’avenir avec courage. Il a ajouté que, peut-être, nous
portions quelques craintes en nous, mais il nous a encouragées à
ressentir la peur mais à agir ».
Nous ne devons pas laisser la peur nous paralyser et nous empêcher d’accueillir la nouveauté apportée par les événements.
Les participantes du chapitre post-capitulaire de l’ECA avec les sœurs du Conseil général, Sr Jeanne d’Arc Ouattara et Sr Gosia Popławska, l’économe générale, Sr Marie-Alice Terrattaz et les facilitateurs, Sr Selina Wavinya, Sister of Mercy et P. Yago Abeledo M.Afr.
Cette phrase est devenue notre slogan et nous a motivées tout au long de notre rencontre; elle nous rappelait que nous ne devons pas
avoir peur d’oser rêver des choses nouvelles, mais aussi de regarder avec courage et une foi inébranlable notre vulnérabilité personnelle et
collective.
Au fil du temps, cette phrase s’est transformée en « ressentir la peur, la traiter et agir » !
Le cadre papillon, utilisé par les animateurs comme outil de transformation, nous a aidées à regarder notre propre réalité avec
courage, vérité et foi. Ainsi, nous sommes devenues plus conscientes de nos fêlures, de nos blessures, de notre vulnérabilité. Comme Marie-
Madeleine qui bondit de joie en rencontrant le Seigneur Ressuscité, nous aussi, nous avons fait l’expérience concrète de l’amour transformateur du Seigneur Ressuscité qui agit en nous et à travers nous.
Cela a été possible parce que nous avons créé des espaces sûrs pour nous rencontrer en sœurs avec beaucoup de respect (comme devant
une terre sacrée), avec beaucoup de compassion, d’ouverture et de volonté d’embrasser notre propre vulnérabilité et celle des autres,
sans préjugés. Nous avons travaillé ensemble, en famille, de manière synodale.
Dans cet état d’esprit, nous avons osé revisiter notre histoire à la fois personnelle et collective et les expériences qui nous ont blessées. Le partage respectueux et l’écoute profonde des autres et de soi-même nous ont permis de prendre en charge nos émotions (de les intégrer) et nous avons fait l’expérience d’une véritable guérison et du pardon. Ces moments ont été les points d’orgue de l’ensemble de l’événement et nous avons vraiment ressenti que l’Esprit Saint était à l’oeuvre. C’était le signe qu’avec Dieu, rien n’est impossible et que la transformation est possible !
Nous en sommes témoins !
Tout au long du chapitre post-capitulaire, comme Marie, nous avons chanté notre Magnificat pour ce que le Seigneur a fait en nous et,
comme le psalmiste, nous étions dans la joie !
L’image de Marie de Magdala rencontrant le Seigneur ressuscité reste, pour moi, le cœur de ce chapitre post-capitulaire ! Et comme
les disciples, j’ose dire :
En vérité, nous avons vu le Seigneur ! Il est vraiment ressuscité ! »