Jeudi 4 mai, chaque groupe de travail s’est donné un nom en relation avec la nature : souffle de vie, source, manguier, papillon monarque, lumière de l’olivier. Ces groupes ont travaillé sur le choix des thèmes qui seront abordés au cours du chapitre.
Le « modèle organique du papillon » sera utilisé dans le chapitre comme modèle principal de discernement, invitant à se concentrer sur le moment présent. La transformation individuelle et organisationnelle souhaitée commence par l’expérience vécue du chapitre. Il fournit un cadre pour une large exploration en établissant des liens conscients entre le moment présent où résident l’information avec nos expériences passées et l’avenir souhaité. Il vise à des solutions durables.
Ce cadre permet la créativité et l’intégration des différentes méthodes de transformation. Le chapitre a opté pour la « vie » et la « transformation » pour l’ensemble de la congrégation et pour chaque SMNDA, afin que cette vie continue de croître. Les capitulantes ont été invitées à s’inspirer de la nature pour apprendre ce qu’est la transformation. Tout comme la chenille doit abandonner sa condition de chenille pour devenir un magnifique papillon et pouvoir voler, dans notre processus de transformation vers quelque chose de NOUVEAU, nous devons nous aussi, abandonner notre ancien être, pour laisser le nouvel être advenir et grandir. Mais chaque étape du processus a besoin de temps pour évoluer… Le papillon doit passer du temps à être un cocon, puis une chenille, pour finalement devenir un papillon. Suis-je prête à payer le prix pour être là où je suis maintenant ?
Le thème du chapitre nous appelle à donner vie à une nouvelle création. Donner la vie est un processus joyeux, mais il implique aussi de la douleur, des sacrifices et des difficultés. Sommes-nous prêtes à payer le coût de la transformation et à passer par la douleur de donner naissance à une nouvelle vie pour que celle-ci puisse naître ?
Lorsque nous voyons une grosse pierre sur notre chemin, nous la considérons comme un obstacle, mais elle peut aussi devenir une opportunité. Dans notre vie, nous avons des moments de joie qui ont été vivifiants et qui nous donnent de l’énergie. Nous pouvons également rencontrer des obstacles, mais nous n’en sommes pas victimes. Comment pouvons-nous transformer les obstacles pour y trouver de l’or et permettre à l’énergie de circuler ?
L’homélie nous a rappelé que croire en Dieu et lui faire confiance, c’est considérer que même dans les moments les plus sombres de notre vie, quand les choses ne vont pas bien, Dieu est là, qu’il est présent dans la réalité de notre vie. Il est avec nous dans notre barque et dans les situations difficiles, il nous dit : « Ne craignez pas ; ce que vous craignez peut vous arriver, mais vous ne devez pas le craindre ». Il ne faut pas le craindre, non pas parce que Dieu supprimera les difficultés et les obstacles de notre vie, mais parce que Dieu est présent même dans les moments difficiles de notre vie et parce qu’en Jésus-Christ, il s’est montré plus fort que la mort et que toutes les formes de mal.
C’est pourquoi la mystique anglaise Julienne de Norwich écrivait :
« Tout finira bien. Toutes les choses, quelles qu’elles soient, seront bien ».
« Tout ira bien, tout ira bien et toutes sortes de choses iront bien ».