
Que de sens de l’autre révélé pendant ce confinement, par les unes et les autres rejointes par téléphone !
Une guinéenne qui vient d’obtenir son statut de demandeuse d’asile : « Mêmes symptômes qu’avec Ebola, beaucoup de morts. J’ai envie d’aller aider. C’est la moindre des choses. »
Une bénévole des Champs de Booz : « Avec mes enfants, je couds des masques pour les commerçants du coin. »
Une mauritanienne, infirmière d’état dans son pays, toujours en demande d’asile : « Alors que moi je reste à la maison, j’aimerais donner mon aide. J’ai demandé à mon avocate si je pouvais proposer mon aide. »
Une voisine de rue : « C’est un temps de recul pour se poser, pour penser, pour avoir des liens avec des gens qu’on n’a pas contactés depuis longtemps. »
Des smnda en ehpad :
- On reste bien uni pour le monde entier. C’est plus dur que pour nous !
- Je pense à toutes les personnes qui attendent leur famille. Je prie pour elles.
- Cloîtrée mais pas malheureuse ! L’appel à un changement, pour moi, c’est plein de petites choses au cours de mes journées qui peuvent être autrement.
- Moi : « A quoi tu t’occupes ? » – Elle : « Je continue de vivre ! »
- Les immeubles applaudissent à 20 h. On s’est mis dans le sas d’entrée. Sr X, 103 ans, est arrivée toute contente. Bonne ambiance ! Ce soir, ce sera sur la terrasse.
- Je fais une marche intérieure. On a besoin autant d’humour que d’amour.