Le Tabaski est célébré par les sœurs avec leurs amis musulmans dans les différents pays. Voici deux témoignages.
Les SMNDA fêtent le Tabaski à Ouagadougou
Comme chaque année, la Commission diocésaine pour le dialogue islamo-chrétien s’est préparée à aller saluer nos frères musulmans le jour de la fête de la Tabaski, 9 juillet.
Avec joie, les sœurs Clémence, Agnès, Georgette (de passage), Leticia et les pré-novices, Ancile et Emily se sont jointes à la commission pour les différentes visites.
Nous étions très heureux de vivre cette journée de rencontre et de fraternité. J’ai été très touché d’être appelé par mon nom par l’Imam Alidou Ilboudou qui prêchait à l’Université de Ouagadougou. Il me tendit la main pour me saluer et nous remercier de notre présence. Les photographes en ont profité pour nous prendre en photo.
Les photos ont commencé à circuler rapidement sur les réseaux sociaux disant qu’une religieuse catholique était venue souhaiter une bonne fête à tous. Un ami musulman m’a dit via WhatsApp que c’était un symbole de tolérance religieuse au Burkina.
Puis nous avons eu la joie de saluer le Moogo Naaba, le grand imam. Nous étions tous très heureux. Plus tard, avec quelques membres de la commission, je suis allé dans la communauté Ahmadiyya. L’émir et le chef missionnaire nous ont accueillis. Il est médecin et travaille avec les plantes, et nous a proposé une formation sur ce sujet. C’est à nous de le programmer. Cela aidera à établir plus de relations. Ce sont de petits gestes qui expriment le respect et l’appréciation de la différence. Que Dieu nous accorde d’être des instruments de paix et de réconciliation.
La fête du Tabaski à Nouakchott (in Mauritania)
Le jour de la fête de Tabaski, en compagnie de deux prêtres de notre paroisse, nous avons visité quelques familles.
La plus grande joie de ce jour, c’étaient de belles retrouvailles vécues par Sœur Mia avec les femmes de Dubaï, un quartier périphérique de Nouakchott. Sr Mia enseignait le français à certaines de ces femmes il y a plus de dix ans. Une de nous est allée à Arafat pour rejoindre une famille avec qui nous collaborons dans la plantation d’arbres et dans le groupe islamo-chrétien.
Notre chère cuisinière Binta, à chaque fête musulmane ou le lendemain, nous surprend avec un plat chaud et un bon morceau de viande. Quelle générosité et quelle délicatesse de nous faire partager toujours leurs célébrations !