Archives de catégorie : "Justice et Paix"

    Cyarisima Divine, novice à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso, partage son expérience   Le séminaire de Koumi a organisé une soirée culturelle le 09/03/2024 qui avait pour thème « Engagement patriotique pour la paix ». Sans doute, du fait que la soirée était organisée par les séminaristes, les consacrés y étaient majoritairement présents. L’évêque de Bobo-Dioulasso était également au rendez-vous.  La soirée était marquée par la diversité culturelle à travers les différentes ethnies du Burkina Faso. Les séminaristes ont présenté un poème sur la paix qui disait que celle-ci est possible pourvu que nous y croyions. Nous pouvons apprendre cela de la nature remplie de diverses espèces capables de vivre l’unité et la paix comme les fourmis et les abeilles. Ils ont aussi présenté un théâtre sur la solidarité. La soirée a été clôturée par le message de l’évêque Paul Ouédraogo qui disait: L’arme de la victoire est la solidarité,…

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  De notre sœur Clémentine Mukampabuka   Il y a le désert que j’ai visité la première fois en 2004 à Ghardaïa et à El Golea et où j’ai chanté l’hymne de la création ; là où j’ai rencontré le bienheureux Charles de Foucauld ; là où j’ai rencontré Jésus de Bethléem, de Nazareth et de Galilée à travers la présence de nos sœurs et de nos frères en mission là-bas ! Il y a un autre désert, celui où je rencontre mes frères et sœurs détenus dans les différents lieux d’incarcération ici en Algérie. Ils sont vraiment dans un désert qui les prive de certaines libertés dont celle d’aller où ils veulent, de voir qui ils veulent. Dans ce désert-là, les anges qui les nourrissent sont les autorités des établissements pénitentiaires et nous qui partageons avec eux la Parole de Dieu. Nous l’imprimons et la leur laissons comme un rendez-vous de…

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    Nos soeurs aînées en Allemagne nous montre la voie vers l’Écologie Intégrale La communauté de Cologne-Klettenberg continue à faire de petits pas sur la voie de l’écologie intégrale : ne pas gaspiller d’eau ni d’énergie, par exemple, utiliser l’ascenseur à plusieurs dans la mesure du possible, éviter les déchets plastiques, choisir des menus sans viande, planter des fleurs utiles aux abeilles, ramasser les mégots de cigarettes pour protéger les nappes phréatiques, etc. Comme Jésus nous l’a enseigné, nous croyons au pouvoir des petites choses. Bien que nous soyons presque toutes octogénaires ou nonagénaires, nous pouvons encore faire quelques pas dans le cheminement de la Congrégation vers l’Écologie Intégrale. Derrière notre maison se trouve un petit jardin où nous admirons des fleurs et des arbres fruitiers tout au long de l’année. Celles d’entre nous qui ont un balcon créent leur propre petit jardin et privilégient les fleurs qui attirent…

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    De notre sœur Vickness N. Muleya, communité de St. Julien, in Ouagadougou, Burkina Faso   L’exclusion sociale pour cause d’allégations de sorcellerie est une violence faite aux femmes, et le phénomène est toujours d’actualité, surtout sur le plateau Mossi. Plus de cinq cents femmes sont dispersées sur le Plateau Mossi dans des abris ou des habitations précaires dans des zones d’insécurité, parce qu’elles sont accusées d’être des « mangeuses d’âmes ».   Les plus chanceuses sont celles qui sont accueillies au Centre Delwende, un centre d’accueil où j’exerce mon apostolat. Les femmes arrivent dépouillées de tous leurs biens et de leur dignité, battues, blessées, leur maison brûlée, sans pouvoir voire leurs enfants et leur famille. Beaucoup meurent sur la route, d’autres tentent de se suicider. Ces cas sont fréquents et de nombreuses victimes meurent tragiquement sans aucune aide.   En général, ce sont des personnes âgées, et en particulier des…

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  De notre sœur Maamalifar Poreuku, co-secrétaire exécutive de la Commission JPIC USG-UISG Ma vocation est un rêve d’enfant devenu réalité. Vers l’âge de 6 ans, des sœurs appelées « mooda pele » rendaient souvent visite à notre village et à ma famille.  Mooda pele signifie « mères blanches ». J’étais tellement fascinée par leur nom et leurs activités dans le village que j’ai voulu leur ressembler. C’est ce qui m’a poussé à aller à l’école. Lorsque j’ai atteint l’âge de raison et que je suis allée à l’école, je ne les ai plus vues et j’ai pensé qu’elles avaient quitté le pays. J’ai rencontré d’autres congrégations, mais je ne me suis pas sentie attirée par elles. Après avoir terminé mes études secondaires, ne sachant pas si les mooda pele étaient toujours au Ghana et n’étant attirée par aucune autre congrégation, j’ai pensé que mon rêve de devenir une mère blanche était une illusion.…

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  La veillée de Sainte Bakhita à Madrid, organisée par la Commission diocésaine contre la traite des êtres humains, dont Sr Begoña Iñarra est la coordinatrice, est célébrée chaque année dans une paroisse différente, afin de sensibiliser les différents quartiers de la ville à la traite des êtres humains. Cette année, elle a été célébrée dans la paroisse de St Cayetano, au cœur du quartier traditionnel et bien connu du Rastro (marché aux puces) de Madrid. Il y avait environ 100 personnes et de nombreuses personnes de toute l’Espagne et d’Amérique latine ont suivi la vidéo en ligne. Les membres de la commission sur la traite des êtres humains ont animé la veillée composée par l’un des membres. Le vicaire aux affaires sociales de l’archidiocèse de Madrid a introduit la veillée qui était très symbolique. Une belle image de Ste Bakhita était placée devant l’autel. Quatre personnes ont posé aux…

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Jésus nous invite à mettre en pratique cette Parole de l’Évangile. « J’étais prisonnier et vous m’avez visité. Mt 25,36 ». Jésus nous envoie à la prison de Laghouat, à deux, Zawadi Barungu et M. Angeles Yaniz. Nous y visitons les prisonniers tous les quinze jours. Puisque Laghouat est à 220 km de Ghardaia, nous allons en voiture. Les prisonniers que nous visitons, n’ont aucune relation avec l’extérieur. Loin de leur famille, de leur pays, sans visites, ils se sentent oubliés. Notre présence leur apporte joie et espoir. À chaque visite nous rencontrons de 22 à 24 hommes de plusieurs pays, langues, chrétiens des différentes Églises. C’est une joie d’aller à leur rencontre, nous les aimons et ils ont une grande confiance en nous. Avant la visite nous préparons le texte de l’Évangile du dimanche avec un petit commentaire que nous cherchons, un psaume et une oraison, que parfois eux-mêmes expriment. Nous…

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Le 15 août fut le jour  solennel de l’assomption de la Vierge Marie. Dans notre paroisse à Ghardaïa, nous étions  cinq en nombre dont trois paroissiens et deux Sœurs de Notre Dame de la Salette à El-Menia qui nous ont rejoints pour cette grande fête. Notre Sœur Domina était partie à la session de Taizé à Tlemcen. Elle nous partage ses expériences.  Le 14 août, J’ai pris la route vers 18h00 pour me rendre à Oran en vue de participer à la session de Taizé Tlemcen d’une semaine. Je suis arrivée à Oran tard la nuit pour continuer à Tlemcen  le matin. J’étais bien accueillie par nos sœurs de la communauté d’Oran. Le 15 août, je me suis rendue  à Tlemcen avec la Sr. Jeanne d’ Arc, Sr. Clémentine et une amie de nos Sœurs de la communauté d’Oran. C’était pour moi une grande joie d’être avec elles. Nous sommes…

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Cette pandémie nous a obligés à changer nos habitudes et nos programmes et nous a fait découvrir de nouvelles façons de vivre notre apostolat.   Ici à Oran, Algérie, nous allions à deux (avec un prêtre) une fois par semaine rencontrer entre 25 et 38 hommes. Les prisonniers sont presque tous subsahariens (en majorité camerounais), la plupart n’ayant depuis leur arrestation, ni visites, ni liens avec l’extérieur. Pendant le temps de la visite, j’essaie d’être à l’écoute des uns et des autres. De retour à la maison je contacte leurs proches, leurs compagnes, amis en Algérie et par Facebook, leurs familles et amis vivant ailleurs. C’est un apostolat extrêmement prenant,  affectivement et spirituellement, car nous sommes en train de cheminer ensemble et nous arrivons à former une famille qui se rencontre autour de la Parole de Dieu une fois par semaine.         Pendant la crise sanitaire, les visites…

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Visite à la prison Une fois par mois, Sr. Anafrida Biro va à la prison pour accompagner les prisonniers et prier avec eux. Les prisonniers qui ont besoin de parler l’attendent avec joie. Avec les sans-abri Une fois par semaine, Sr. Ania aide au Centre des bénévoles, où un repas chaud est donné aux sans-abri, aux anciens détenus et aux personnes en situation difficile. Sur la traite des êtres humains Nous avons invité un policier travaillant au service de la traite des êtres humains à nous parler de la réalité de ce problème dans notre région. C’était bon à faire car il y a peu de rapports sur la question. Sr. Ania Wójcik a participé à un atelier de formation sur «Évangélisation – règles de sécurité dans les rues, gestion des situations de conflit» organisé par le réseau Bakhita à Katowice. Migrants et rencontre des religions et des cultures Au…

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